La revue belge Permanences critiques a demandé à Franck Lepage un article dans le cadre de son numéro 12, consacré à la crise du secteur associatif. Ci-dessous, l’introduction de cet article, que vous pouvez ensuite télécharger dans sa version complète.
Fait nouveau majeur : avec 40% de la population désormais diplômée du supérieur, le gros des associations d’éducation permanente/ populaire – la petite bourgeoisie culturelle – a lentement déserté la question sociale du travail, cœur de la lutte des classes, pour se tourner vers des formes de militantisme « sociétales » qui tendent à moraliser ou psychologiser les problèmes : luttes contre les discriminations identitaires, écologie comportementale, développement personnel anti-conflictuel, agitation anti-complotiste tous azimuts, action culturelle réduite à l’artistique, etc. Dans le même temps, une nouvelle forme militante s’est invitée dans l’espace public : la conférence gesticulée, prise de parole publique autobiographique analysée politiquement en vue de comprendre les effets de système. Résolument matérialiste, son ambition est de recréer une conscience de classe dévoilant la prolétarisation des classes moyennes instruites, et permettre à nouveau leur alliance avec les classes populaires.
Je viens de lire l’article de Franck Lepage et soudain l’espoir revient.
Je lis un parfait constat de notre société aliénée, de ses dérives, une société manipulée à outrance, clivée, divisée, outrageusement stigmatisée pour mieux la faire taire, pour mieux la réduire en esclavage, pour mieux la neutralisée. Maintenant , ce constat fait et bien fait , il faut réagir et agir, les solutions ne manquent pas, elles ne peuvent venir que de ceux qui subissent mais lucides bouillent d’impatience et d’idées concrètes… Merci Franck Lepage