COVID-19, l’ennemi de l’école

COVID-19, l’ennemi de l’école par Katia Lang, membre de L’ardeur, association d’éducation populaire politique

La parution de notre article « covid-19, l’ami des dominants » et sa partie sur l’école ont fait l’objet de diverses oppositions : « ça ne se passe pas comme ça dans mon établissement » « les profs ont tout donné » « c’est tiré par les cheveux ». Preuve s’il en était besoin des enjeux, des passions, des visions de l’école qui traversent notre société. En cette période de « re-confinement », il nous semble pertinent de reprendre nos analyses et de les confronter tant aux remarques qui nous ont été faites qu’aux évolutions massives et brutales auxquelles nous assistons.

Oui, nous affirmons que le confinement de mars 2020 a été l’occasion de tester, grandeur nature, l’ambition non voilée de notre gouvernement. Cette ambition est portée au niveau Européen par l’OCDE (Organisation de Coopération et de développement Économique) et les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Pour rappel et pour ne citer que le site de l’éducation nationale : « à l’occasion de l’université d’été Ludovia en juin 2019, le ministre J M Blanquer a prononcé un discours d’orientation sur le numérique. L’occasion pour lui de rappeler que le système éducatif est engagé dans des transformations pédagogiques et organisationnelles profondes qui nécessitent de mobiliser fortement les potentialités du numérique. »

La volonté d’introduire le numérique à l’école est claire depuis longtemps : pas uniquement comme un outil moderne au service d’une pédagogie mais bien comme un moyen de modifier profondément la pédagogie elle-même et les organisations (comprenez l’organisation humaine de l’école et les métiers)

Il n’aura pas fallu longtemps après le déconfinement pour que soit déposé à l’assemblée, le 19 mai 2020, un projet de loi « visant à instaurer l’enseignement numérique distanciel dans les lycées, collèges et écoles élémentaires » (1) . Pas de surprise, le ministre a évalué le passage à l’école à distance comme « une grande réussite ! ». Et rappelons son annonce plus que suspecte dès le début du confinement : « Nous sommes prêts ». Ce à quoi les enseignants ont répondu « Ah bon ? ». Cet événement montre le dysfonctionnement permanent de notre démocratie devenue technocratique.

De leur côté, les enseignants font un bilan plus inquiétant, notamment en terme de décrochage (2) : près de 20% des élèves ne paraissent pas engagés dans la scolarité depuis le début du confinement ; ils seraient 30% des élèves en collège REP et en lycée professionnel. Pourtant, 40% de ces élèves désengagés n’étaient pas identifiés par leurs enseignants comme des élèves à risque de décrochage avant le confinement.

Les faits sont là et bien visibles et pourtant, nombreux sont les enseignants qui se cachent derrière leur propre expérience de la « continuité pédagogique » pour se dire : « non, on a tous vu les limites de cela », « c’était provisoire, juste une réaction nécessaire dans l’urgence » en refusant d’ouvrir les yeux. Pourtant ils savent d’expérience que chaque nouvelle modification apportée à l’école est venue « d’en haut », qu’ils ne sont pas associés à une réflexion globale sur le projet de société que doit porter l’école, qu’ils sont malmenés et qu’on leur impose de mettre en œuvre en permanence, des directives dans un temps record, sans avoir connaissance de toutes les modalités, sans avoir le temps d’en comprendre les enjeux, sans avoir les moyens nécessaires à une bonne mise en œuvre, les moyens nécessaires à faire leur travail, à faire ce qu’ils savent faire, à faire ce qu’ils aiment faire. La réforme du bac, dernière en date, illustre bien cela. Et pourtant, la réforme a eu lieu…

Alors cessons de nier que le projet de notre gouvernement, est d’installer durablement l’école à distance et essayons plutôt d’en comprendre les enjeux, les conséquences et les moyens de s’en défendre.

1- Les enjeux politiques de l’école à distance

L’enseignement à distance, qu’il soit fait dans un premier temps de manière hybride (c’est-à-dire mêlant présentiel et distanciel) ou total, est une modification profonde de l’école. Le discours de « l’innovation » pédagogique tente de nous présenter l’école à distance comme une nouvelle forme de pédagogie plus « moderne », plus « adaptée », plus « stimulante » pour nos enfants. C’est tentant en effet d’y croire, vu l’état de souffrance dans lequel l’école se trouve depuis une vingtaine d’années. L’histoire servie ressemble alors à celle que l’on nous sert pour l’hôpital public par exemple : on détruit le service public en l’asphyxiant sous les procédures et les réductions budgétaires, on constate tristement son dysfonctionnement, on propose alors une panoplie d’innovations, et on peut alors affirmer « vous voyez bien que ce sera mieux ensuite et qu’on n’a pas le choix, messieurs dames ». En état de souffrance profonde, le dominé n’a plus les ressources nécessaires pour cerner (et combattre) la stratégie globale dans laquelle il devient un pion, manipulable.

Présenter l’école à distance comme une innovation nécessaire et inéluctable de l’école, c’est surtout oublier de dire à qui cela va profiter ? Au service de qui ?

Extrait d’une conférence de Nico Hirtt, professeur et essayiste Belge, chargé d’étude pour l’association Appel pour une école démocratique : « Pour comprendre le succès — au moins médiatique — de l’école numérique et de la classe inversée, il ne faut donc pas chercher du côté de la pédagogie. La vérité, c’est que ces doctrines arrivent à point nommé pour répondre aux nouvelles attentes éducatives du capitalisme.

Miné par les sur-capacités de production, le système économique mondial, à bout de souffle, peine à trouver des opportunités nouvelles de croissance. Ceci engendre tout d’abord un excédent de capitaux et donc une quête de nouveaux marchés dans laquelle l’éducation fait figure de cible privilégiée. D’où une première explication, toute élémentaire, du discours sur l’ « indispensable virage numérique » d’une école convoitée par les Gafam.

D’autre part, l’exacerbation de la compétition économique et la tension permanente que le contexte économique impose aux finances publiques se conjuguent pour créer un environnement où l’École est sommée de réduire ses coûts — ou à tout le moins d’en arrêter la croissance — et de se recentrer sur ses « priorités », à savoir ses missions au service de l’économie. Or, les attentes éducatives du monde économique ont elles aussi changé, notamment sous la pression de mutations dans le monde du travail. »

Ainsi, l’école est une des variables d’ajustement du marché financier et du marché du travail, dans une stratégie qui s’inscrit dans la compétition entre les capitalismes mondiaux (portée par l’OCDE et les GAFAM). Notre école et nos enfants sont pour eux un élément stratégique. C’est cela leur vision et leur projet politique pour l’école dans un système capitaliste. Le capitalisme a comme seule vocation l’accumulation illimitée des richesses. On comprend alors aisément la nécessité pour le système d’éloigner nos enfants de toute possibilité de penser un autre monde.

2- Les conséquences sur nos enfants

L’école à distance c’est la mort de la transmission des valeurs de l’école. C’est l’écrasement des classes populaires, le recul de la place des femmes dans la société et l’exacerbation de tous les communautarismes religieux.

Parlons de la valeur ÉGALITÉ.

L’école à distance peut-elle réduire les inégalités sociales ? Non, elle les accentue davantage. Comme le dénonce à nouveau Nico Hirtt :

« Certains critiques de l’école numérique se focalisent sur le fait que l’accès socialement inégal aux machines serait générateur d’inégalité des chances dans les apprentissages. Ils n’ont pas tout à fait tort bien sûr. Dans les familles où chaque enfant dispose de son ordinateur personnel, il était assurément plus facile de se conformer aux instructions de l’apprentissage à distance durant le confinement que dans les familles où parents et enfants devaient partager un unique appareil ou, a fortiori, lorsqu’aucune connexion et aucun PC ou tablette n’était disponible. Pourtant, s’il ne s’agissait que de cela, il suffirait de doter tous les enfants d’une machine ad hoc et d’une connexion au réseau. Mais ce serait négliger d’autres facteurs générateurs d’iniquité, plus importants que l’accès au hardware et dont l’effet se trouve exacerbé par l’école numérique ou par la pédagogie inversée. Tout d’abord, les conditions matérielles d’un travail d’étude autonome à domicile sont évidemment très inégales. Certains enfants disposent d’une chambre individuelle pour travailler dans le calme, d’autres doivent s’installer sur la table d’une pièce commune, partagée avec des frères, des sœurs, des parents. D’autre part, certains enfants peuvent plus facilement ou plus efficacement faire appel à un adulte pour les aider dans l’étude à domicile. Lorsque l’institution scolaire abandonne son rôle essentiel, à savoir la transmission active de savoirs via cette relation pédagogique, alors, plus que jamais, ne réussissent à l’école que ceux qui trouvent au dehors l’encadrement individualisé, le soutien, l’attention, les réponses aux questions… dont chaque enfant a besoin pour réussir. On se trompe lourdement si l’on espère réduire les inégalités en remplaçant les devoirs par de l’étude individuelle sur la théorie: l’assistance d’un adulte compétent est au moins aussi indispensable pour guider et accompagner l’élève dans la maîtrise conceptuelle de notions nouvelles que dans l’exercice de leur mise en œuvre. Enfin, les enfants ne bénéficient pas « naturellement » d’un rapport positif au savoir scolaire, donc aux exigences de discipline, de rigueur, d’effort que réclame le travail à domicile, fut-ce sur un écran d’ordinateur. Certains ont bien assimilé le fait que la réussite scolaire est la voie « normale » dans leur milieu ; la voie obligée pour devenir ingénieur, médecin, avocat, professeur… comme papa ou maman. Mais chez les enfants du peuple, que ne soutiennent pas souvent de telles ambitions professionnelles, le rapport à l’école et aux savoirs doit se construire jour par jour, heure par heure, dans un dialogue constant entre le professeur et les élèves. À l’éternelle question : « à quoi ça me sert d’apprendre la physique et l’histoire pour travailler au MacDo? », il faut répondre en multipliant les allusions à l’actualité, à la vie sociale, aux grands problèmes d’environnement et de société qui les concernent. Je n’évoque ici que la dimension pédagogique des inégalités scolaires. Ces facteurs sont ceux qui produisent de l’inégalité durant les apprentissages. De plus, les facteurs structurels — orientation, marché scolaire — viennent démultiplier ces inégalités par des ségrégations sociales et académiques.

Sans doute l’école à distance convient-elle assez bien aux enfants issus des classes supérieures et moyennes, qui peuvent ainsi jouir d’un rythme de vie plus confortable, tout en bénéficiant à domicile de l’aide, de l’encadrement, du soutien éclairé dont on les aura privés à l’école. Mais pour les enfants des classes populaires, une scolarité ambitieuse et réussie suppose le choix contraire : plus d’école ! plus de temps à l’école! »

A nouveau, ce sont bien les ouvriers, les employés, les agriculteurs, les chômeurs qui seront broyés dans cette « nouvelle école ». Les familles ne possédant pas le capital économique nécessaire à donner les bonnes conditions de travail et à payer des profs particuliers, et/ou ne possédant pas le capital culturel pour accompagner et guider, verront leurs enfants exclus de la micro-société école.

Sur la question de la MIXITÉ, entendez ici la mixité garçons-filles, que créerait une école à distance dans une société patriarcale ?

On peut bien sûr imaginer le meilleur, ce qu’ils ne manqueront pas de défendre, comme par exemple « que c’est formidable pour les filles, car elles vont enfin pouvoir s’intéresser aux filières scientifiques sans avoir peur de se retrouver seule au milieu de garçon », ou bien « qu’elles pourront créer des « communautés d’apprenantes virtuelles » pour se soutenir » etc… C’est à nouveau, tentant d’y croire. Mais en s’appuyant sur la réalité actuelle, réalité sur laquelle va s’appuyer ces évolutions, alors ces arguments ne sont plus recevables. La réalité, c’est qu’on se bat encore dans le monde pour la scolarisation des filles et que c’est bien la question de la scolarisation qui importe autant que la question des apprentissages. En France, les femmes réalisent toujours 1h30 de tâches domestiques par jour de plus que les hommes, elles sont toujours moins payées, toujours plus précaires etc… Comment une fille, peut envisager s’extraire d’une réalité matérielle systémique imposée à son genre, si son quotidien est d’être maintenue dans cette réalité ?

On sait également que les réseaux sociaux sont pour les jeunes des marqueurs de genre (selfis, nudes, …). Ne plus se confronter à la réalité du corps des autres, à la relation avec les autres, c’est se développer avec une image de soi « en dehors de soi » qui ne leur appartiennent pas. Cette question de la place des femmes dans notre société, du rôle que doit jouer l’école dans la lutte contre la domination patriarcale, n’est pas un sujet qui intéresse le capitalisme. Celui-ci a besoin de pouvoir continuer à exploiter le travail des femmes : le travail domestique non payé et le travail du « care » sous-payé (on vient bien de la voir avec cette crise : ce sont les femmes, précarisées qui ont été en première ligne).

Et puis juste pour rire un peu, nous imaginons bien que si quelques filles oseront peut être choisir de faire de la physique derrière leur ordinateur, il devient plus difficile d’imaginer ce qui, dans sa réalité quotidienne et matérielle, pousserait un garçon à choisir de prendre des cours de puériculture… L’école d’aujourd’hui n’est pas un exemple de réduction des inégalités hommes-femmes, mais elle reste un lieu de confrontation au réel, un lieu où on peut y faire de l’éducation basée sur les réalités vécues par le groupe classe, constituant ainsi une micro-société d’expérimentation des dominations et donc du développement de l’esprit critique.

Enfin la LAÏCITÉ, valeur déjà dévoyée tant elle ne sert pas à l’accueil de toutes religions, que deviendra-t-elle avec l’école à distance ?

Les derniers événements stigmatisant encore une religion plutôt qu’une autre montre que c’est aussi via la présence à l’école et le partage du quotidien que les enfants peuvent faire l’expérience de la différence, de la connaissance concrète, de l’échange, de la diversité des cultures. Le repli communautariste (de toutes les communautés religieuses !) risque fort d’être la conséquence d’une école à distance.

Les valeurs de l’école (égalité, mixité, laïcité) s’opposent à celles de la société de consommation (séduction, immédiateté, facilité), comme le rappelle Jean Houssaye. Les familles évoluent dans la deuxième sphère. Il ne semble alors pas possible de transférer les valeurs de l’école à la maison sans qu’elles ne soient dévoyées et sans qu’alors, une fois de plus, les parents ne soient culpabilisés de ne pas réussir seuls, ce que l’institution a déjà bien du mal à porter, faute de moyens, faute de confiance en ceux qui la font, faute de projet politique de la place de l’école dans la société.

L’enseignement à distance a déjà démontré ses limites (30 à 50% d’abandon sur les formations à distance chaque année par exemple). De plus, la question de la relation à l’adulte, aux pairs, à l’environnement scolaire a déjà été souvent étudiée et a démontré son caractère essentiel dans la motivation, préalable nécessaire à tout apprentissage (voir par exemple  les travaux sur la dimension socio-affective dans le maintien en formation de C. Dussarps).

3- Les conséquences sur les enseignants

Le numérique est un outil incontournable, utile, ludique, complexe, qui vient enrichir une pratique pédagogique, qui permet de faire appel à d’autres formes de mémorisation (images, sons) et de conceptualisation (schéma en 3D) … Il ne s’agit pas de ne pas ou de ne plus l’utiliser à l’école. Il s’agit de le laisser à sa juste place. Un outil doit rester un outil parmi tant d’autres, utilisable selon les matières, les niveaux d’études et surtout les choix de l’enseignant. Non, l’ordinateur ne remplacera pas l’enseignement en présentiel, pas plus que ne l’ont fait la radio, la télévision, les Moocs (cours en ligne) bien qu’ils eussent été annoncés comme tels. Pour rappel, l’étude PISA présente les résultats suivants, résultats toujours minorés dans les conclusions ou préconisations, mais qui sont tout de même réels :

« Les pays qui obtiennent les meilleures performances sont également ceux où :

  • les élèves n’allant jamais sur internet à l’école sont les plus nombreux (50 à 75% dans les cinq meilleurs pays de PISA 2012 contre 36% dans l’OCDE).
  • le temps passé chaque jour sur Internet à l’école est le plus faible : « L’utilisation plus fréquente d’Internet chaque jour à l’école est aussi généralement associée à l’obtention de moins bons résultats. »
  • les élèves utilisent le moins l’ordinateur à la maison pour le travail scolaire. »

Aucune étude ne montre d’amélioration des « performances » avec le numérique. L’argument de la compétition, cher au capitalisme, ne tient même pas. Il ne reste alors de crédible qu’une stratégie de développement des marchés financiers et d’une société du contrôle.

Les enseignants seront bientôt soumis au déploiement de la 5G, au choix de logiciels et les établissements à des frais de mise à jour permanente. Quels coûts financiers et écologiques pour quelle société ? Le contrôle systématique de tous les contenus, rendu aisé avec le numérique aura un impact dans l’évaluation des enseignants, leur contrôle, leur travail. Quelles conditions de travail pour quel métier ?

Conclusion

La question à se poser n’est donc plus celle de savoir si l’école à distance « va arriver », mais bien de savoir si c’est ce que NOUS souhaitons. Et comme, nous ne le souhaitons pas, nous nous autorisons à penser les luttes possibles aujourd’hui et surtout à nous réapproprier le droit de voir l’école redevenir NOTRE école. Ils saisissent l’expérience du confinement pour modifier l’école ? Alors nous aussi ! Nous voulons une école qui soit également un lieu de luttes contre les dominations de race, de sexe et de genre. Nous ne refusons pas l’école à distance pour maintenir celle en place, mais pour l’améliorer selon ce que NOUS déciderons.

Il s’agit pour nous aujourd’hui de :

Refuser d’obéir : se donner le temps ! On ne modifie pas sa façon de travailler de manière qualitative d’un vendredi au lundi. L’urgence que nous impose les décisions gouvernementales de « faire avec » le confinement ne doit pas accaparer tout notre esprit critique face à la déferlante de modifications profondes qu’elle est en train d’instituer. L’heure est à l’urgence ? Mais nous ne sommes pas urgentistes, à nous de nous donner le temps de penser, de construire.

Défendre le statut de fonctionnaire et l’utiliser dans la lutte. Ils attaquent petit bout par petit bout la sécurité de l’emploi des fonctionnaires, la liberté d’expression (sauf celle de Charlie) avec la loi pour une école de la confiance. Cela ne fonctionne que si nous sommes divisés, collectivement, ils ne peuvent rien contre nous.

Défendre une école du peuple, comme le disait C. Freinet. Penser l’école et l’éducation que NOUS voulons, reprendre l’école aux politiques et financiers pour la rendre à celles et ceux à qui elle appartient : les enfants, les parents, les enseignants, celles et ceux qui souhaitent donner les clés du monde à nos enfants avec l’espoir qu’elles et ils en feront un monde plus vivable que celui-ci.

Des parents, des enseignants, des inspecteurs se font entendre, ils refusent, ils contournent, ils construisent des espaces de liberté là où ils sont. Souvent seuls, marginalisés, il nous faut nous soutenir et retrouver une force collective. Celle-ci doit se faire AVEC les parents, les syndicats et les enfants eux-mêmes. Parfaitement capables d’exprimer ce dont ils ont besoin.

(1) Projet de loi

(2) L’enquête de l’association SynLab sur le décrochage a été menée du 25 avril au 28 avril auprès de 1 001 enseignants d’établissements primaires et secondaires (écoles, collèges et lycées).

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